Le football amateur girondin est une nouvelle fois secoué par des incidents en marge d’un match.
Dimanche 23 février, sur la fausse pelouse du stade Moueix, la rencontre entre les équipes féminines U18 de Libourne et de Cenon s’est terminée dans un climat de grande tension. Des invectives tout au long du match, une fin de partie sous haute pression et, finalement, une altercation physique impliquant joueuses et spectateurs.
D’après plusieurs témoins présents ce jour-là, la rencontre s’est déroulée dans une atmosphère électrique. Dès les premières minutes, les échanges étaient musclés, non seulement sur le terrain, mais aussi en tribune. À la fin du match, remporté 2-1 par Libourne, certaines joueuses de Cenon, frustrées par le résultat et par un penalty manqué en toute fin de partie, auraient pris à partie la gardienne adverse. Très vite, des supportrices se seraient jointes à la mêlée, transformant l’altercation en bagarre générale.
Face à l’ampleur des incidents, une plainte a été déposée le 25 février à Libourne, avant d’être transférée au commissariat de Cenon. Si aucun certificat médical ne signale d’incapacité totale de travail (ITT), l’affaire pourrait avoir des répercussions disciplinaires.
Dans la confusion, plusieurs parents auraient été pris à partie. Un père aurait été touché par un coup de pied, tandis qu’une mère, officiant comme déléguée du match, aurait reçu un coup de poing de la part d’une supportrice. Un scénario que Marco Moura, entraîneur des jeunes Libournaises, peine à croire. Selon le coach libournais, ces débordements ne reflètent pas l’ensemble du football féminin local.
Le président du club libournais, Philippe Cena, a saisi les instances du District de Gironde afin que des mesures soient étudiées.

