Figure politique bien connue de la métropole bordelaise, Alain Anziani s’apprête à tourner une page.
Le maire de Mérignac a annoncé qu’il quitterait ses fonctions dans les prochains jours, rattrapé par une santé déclinante. À 73 ans, l’élu socialiste fait face à plusieurs pathologies graves, dont deux cancers et la maladie de Parkinson, qui l’empêchent désormais de poursuivre pleinement son engagement.
L’annonce a été faite par courrier, adressé aux militants de sa famille politique. Elle sera formalisée lors du prochain conseil municipal, prévu le 7 avril. Cette démission marque la fin d’un cycle entamé en 2014 à la tête de la deuxième ville de Gironde, après une carrière bien remplie : sénateur pendant près de dix ans, vice-président de région, puis président de Bordeaux Métropole jusqu’en mars 2024, fonction qu’il avait déjà quittée pour raisons de santé.
Durant ses mandats successifs à Mérignac, Alain Anziani aura défendu une vision exigeante de la gestion locale, misant sur la participation citoyenne et les équipements structurants. Parmi les projets marquants de son action, l’Aqua Stadium de Mérignac reste un symbole, avec plus d’un million de visiteurs par an.
Pour assurer la transition, l’élu propose que son premier adjoint prenne sa suite. Une décision qui devra être validée par le conseil municipal, et qui vise à préserver la stabilité au sein d’une équipe municipale qu’Anziani souhaite « unie et rassemblée » pour poursuivre les projets en cours.
Cette sortie, contrainte mais préparée, laisse derrière elle l’empreinte d’un homme qui aura pesé dans l’équilibre politique local et métropolitain, sans jamais cesser de faire entendre sa voix.
