Suite à des actes de violence au sein de sa propre famille, un homme prétend que sa femme aussi donne des fessées aux enfants, mais la justice ne se laisse pas berner.
Le 4 mai 2024, un individu alcoolisé a fait preuve de violence dans la sphère familiale. Il a été jugé le mercredi 3 juillet 2024, notamment pour avoir proféré de manière répétée des menaces de mort.
Originaire de La Teste-de-Buch, cet homme de la quarantaine n’avait visiblement plus les idées claires, lorsqu’il s’en est pris violemment à son épouse, en présence des enfants qui ont tenté de s’interposer contre leur père, et ont reçu des coups et débris de verre sur le corps.
Finalement, c’est le fils aîné qui prend les choses en main pour secourir sa mère, et décide de contacter la police pour signaler les violences intrafamiliales.
Une dispute suite à la diffusion d’un reportage anniversaire en rapport avec un cas de féminicide (une femme brûlée le 4 mai 2021 à Mérignac) est évoquée par la plaignante, et des témoignages de voisins ont confirmé le chahut. Le mis en cause se dérobe en essayant de justifier ses actes, mais sa défense ne parvient pas à convaincre le tribunal.
La justice retient les violences envers l’épouse, et celles portées aux enfants.
Au terme de l’audience, le Testerin doit rester en détention. Il écope d’un an d’emprisonnement dont 4 mois de suris, ainsi que :
- Une obligation de soins.
- Une obligation de suivre un stage de sensibilisation aux violences intrafamiliales.
- Une obligation d’avoir une activité professionnelle.
- La perte immédiate de son autorité parentale.