Communiqué du Département de la Gironde
Grand rassemblement citoyen le samedi 14 décembre 2024 à 10h,
hall de l’immeuble Gironde à Bordeaux,
Face aux menaces pesant sur le Service public du quotidien, Jean-Luc Gleyze, président du département de la Gironde appelle à la mobilisation de tous, citoyens, élus, associations, pour défendre les services locaux, l’action publique de proximité, celle qui se concrétise au plus près des besoins des Girondines et Girondins.
« Nous ne pouvons compter que sur nous, d’ici d’en bas, pour faire comprendre au plus haut que nous n’accepterons pas, ensemble, de voir sombrer nos actions communes qui tiennent les mailles fines de la nation solidaire. », alerte Jean-Luc Gleyze dans un courrier adressé aux maires de Gironde, aux associations et aux partenaires du Département.
Pourquoi cette mobilisation ?
Par deux fois déjà, en 2018 et 2023, la mobilisation “Défendons nos territoires” a rassemblé de nombreux élus, associations et citoyens pour alerter le Gouvernement sur les difficultés rencontrées par les collectivités et leurs répercussions sur la population.
C’est dans cette continuité et dans un contexte d’autant plus dégradé,
que le Président du Département, accompagné de ses collègues,
d’Alain Rousset, président de la Région Nouvelle Aquitaine,
de Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole,
de Pierre Hurmic, maire de Bordeaux,
de Bernard Lauret, président de l’associations des maires de Gironde,
de Daniel Barbe, président de l’association des maires ruraux de Gironde,
de partenaires et d’associations,
renouvelle cet appel aux Girondines et aux Girondins afin de porter haut et fort la défense de la vie des territoires et de la solidarité locale.
“Nous arrivons au pied du mur de l’exigence d’« efficacité » des moyens, et de l’obsession de rentabilité imposée à un Service public qui doit, dans le même temps, répondre à des demandes et des besoins croissants.”, Jean-Luc Gleyze
> Les recettes départementales dépendent notamment du marché immobilier et d’une part de la TVA sur la consommation. Elles ne sont donc pas maîtrisables et sont imprévisibles. Le ralentissement des ventes immobilières (baisse des droits de mutation à titre onéreux, DMTO) et une TVA moins dynamique entraînent une perte de recettes conséquente pour le Département.
> Les dépenses sociales obligatoires – financement des aides aux personnes âgées ou en situation de handicap et du RSA, protection de l’enfance – sont en constante augmentation. Elles sont essentielles pour répondre aux besoins des plus fragilisés, et doivent être versées ou prises en charge par le Département.
Si une partie de ces dépenses est compensée par l’État, cette contribution ne couvre pas l’ensemble des besoins liés à leur évolution. Sans moyens à la hauteur des réalités humaines, le Département ne pourra plus assurer décemment ses missions de solidarité, et le service public aux Girondines et Girondins, déjà impacté, n’en sera que plus dégradé.