C’est un revirement que peu auraient imaginé. Alors qu’elle affirmait depuis plusieurs mois être la cible de menaces graves, une enseignante du lycée Jean-Monnet à Libourne a été placée en garde à vue ce mardi 29 avril.
L’enquête, conduite par la brigade de recherches de Libourne, a conduit les gendarmes à la suspecter d’avoir elle-même orchestré les faits qui avaient suscité l’émoi dans la communauté éducative. Le parquet confirme l’ouverture d’une procédure pour dénonciation mensongère et escroquerie aggravée.
Quatre incidents avaient été signalés depuis la fin de l’année 2023, avec à chaque fois des écrits ou messages au contenu particulièrement violent. Le dernier, impliquant une élève du lycée, aurait permis aux enquêteurs d’identifier des éléments troublants et de réorienter leurs investigations.
La suspecte est toujours entendue par les gendarmes ce mardi soir. Les investigations se poursuivent afin de déterminer le déroulement exact des faits et les éventuelles motivations.