La réponse judiciaire se durcit face aux courses sauvages qui se multiplient aux abords de Bordeaux. Une mesure radicale vient d’être appliquée : la revente immédiate des véhicules saisis.
Deux conducteurs interpellés début mai lors d’un rassemblement non déclaré ont vu leurs voitures confisquées puis mises en vente sans attendre le verdict. Une première dans le ressort du parquet bordelais, qui assume ce tournant offensif dans la lutte contre ces pratiques à risque.
Au-delà des sanctions pénales à venir, les autorités veulent frapper fort sur le plan symbolique et financier. Les événements, souvent organisés autour du stade ou sur des parkings en périphérie bordelaise, attirent des centaines de spectateurs et génèrent un climat de tension dans les quartiers concernés.
Drones, restrictions judiciaires, confiscations express : les services de l’État entendent entraver durablement l’organisation de ces démonstrations illégales.