Pendant six jours, Bordeaux va mêler tabliers et cultures. Le Refugee Food Festival, un événement culinaire à vocation sociale, revient en juin pour une 10e édition assez enrichie.
Le principe : des duos composés de restaurateurs locaux et de cuisiniers réfugiés conçoivent ensemble des repas servis au public. L’enjeu va au-delà de l’assiette : il s’agit de favoriser l’insertion, de provoquer des rencontres, et de redonner de la visibilité à des parcours souvent invisibles. Cette année, l’événement prend une tournure plus ambitieuse, avec une ouverture assumée vers le monde culturel.
Repas collectifs, ateliers, projections, soirées festives… le festival investit également des lieux comme Darwin, l’Arc en rêve ou des cantines étudiantes, avec l’idée de rendre l’expérience accessible à tous, quels que soient les moyens ou l’âge. Les tarifs restent modérés et certaines propositions se déroulent dans des cadres gratuits ou institutionnels.
La programmation fait le tour du monde en quelques bouchées : saveurs soudanaises, recettes géorgiennes, influences afghanes, turques ou ouest-africaines. Des collaborations ponctuelles s’invitent aussi dans des pâtisseries et sandwicheries bordelaises, en fil rouge tout au long de la semaine.
Du 9 au samedi 14 juin, Bordeaux accueille le Refugee Food Festival dans le cadre d’un dispositif déployé à l’échelle nationale. Plusieurs personnalités soutiennent l’initiative, qui fête son dixième anniversaire cette année. Une façon de rappeler que la cuisine, au-delà du goût, peut aussi être un outil d’inclusion