Sortie dans les salles française depuis le 8 mai 2024, nous sommes allés voir ce nouveau volet de la planète des singes, et voici nos premières impressions.
Pour les amateurs de sensations fortes, sachez que vous pouvez regarder le film en prenant place dans des sièges qui bougent, comme c’était notre cas. Le prix est plus élevé, mais ça vaut le coup. Certains cinémas tels que le Megarama de la bastide à Bordeaux, proposent cette option. En prime, j’ai pu me faire cogner par mon fauteuil lors des scènes d’action, et me manger un peu d’eau dans la face à certains moments. Aucun traumatisme à la sortie de la salle car c’était plutôt bon enfant, bien que ça remue presque autant que sur un rodéo électrique.
Attention au Spoiler, mais on va quand même éviter.
César n’est plus, comme le laissait prévoir la dernière scène du troisième volet de la franchise, “Le Nouveau Royaume” démarre à partir de là. Une manière assez poétique de répondre aux questions de ceux qui étaient restés sans voix quand le légendaire héro s’est éclipsé de l’écran. Cependant, le nouveau personnage principal n’est pas son fils, étant donné que l’histoire se déroule des générations plus tard.
Dans ce nouveau film, le protagoniste est un jeune singe qui répond au doux nom de Noa. Il est entouré par une bande de potes presque aussi téméraire que lui, mais on se rend rapidement compte qu’ils ne sont pas si doués que ça en baston.
Proximus Caesar est la menace qui pèse à la fois sur les singes, mais aussi sur les hommes. Ses hordes règnent sur un vaste territoire où la nature a repris ses droits, même dans les villes.
L’humanité autrefois avantagée par la technologie, a succombé en masse suite à un virus qui rend pour ainsi dire, l’homme plus bête qu’un Macaque.
Proximus Caesar a tout l’attirail d’un tyran. Sa grosse voix et ses tournures de phrases ne font pas de lui quelqu’un avec qui on aimerait partager un repas, donc gare à ceux qui ne rient pas à ses blagues (il n’en fait quasiment pas de toute façon). En plus de mettre des coups de pression incessants, il se sert à tort de la légende de César pour motiver ses troupes, dans un monde qu’il veut rebâtir uniquement pour les primates.
Aux côtés de Proximus Caesar, on note la présence de William H. Macy (interprète de Frank Gallagher dans la série à succès Shameless).
Les scènes d’action sont géniales, les graphismes sont savamments réalisés, et on se régale à la vue des humains qui se retrouvent hébétés face à une nature toute puissante et renversante.
Je regrette un peu que les scénaristes n’aient pas creusé davantage du côté des hommes pour voir comment ils essayent de s’adapter donc ce monde où la gouvernance à changé de main, mais je suppose que cela fera l’objet d’une suite cinématographique dans les prochaines années.
Je donne un 9/10 à cette fiction.