Suite à une vague de contrôles ciblant vélos et trottinettes électriques début avril, plusieurs associations de cyclistes de la métropole bordelaise dénoncent une politique de sanction jugée injuste.
Pour elles, les usagers des mobilités douces sont devenus les boucs émissaires d’un apaisement de la circulation à géométrie variable.
Dans une lettre publiée sur leurs réseaux, ces collectifs pointent une hausse des verbalisations et regrettent une approche trop punitive. Une critique que la Ville tente de désamorcer. Si elle défend le principe d’égalité des sanctions entre usagers, elle rappelle aussi miser sur la prévention et l’aménagement des infrastructures.
L’exécutif municipal assure qu’aucune consigne politique ne vise spécifiquement les cyclistes, et affirme poursuivre les efforts pour encadrer l’ensemble des comportements à risque sur l’espace public. Reste que la tension monte entre des cyclistes qui réclament plus de cohérence, et une municipalité soucieuse de garder le cap de sa politique de mobilité.